À sa parution au format poche, j’ai vu ce court roman sur les réseaux sociaux. La fille de la supérette, éditions Folio, 2019. Il m’avait peu intéressé. Finalement, j’ai dû le lire dans le cadre de mon club de lecture.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai été agréablement surprise, au point de lire d’une traite, le temps de quelques heures.
C’est une très jolie réflexion sur la conformité. Comment accepter l’autre quand les normes sociales lui échappent ? Dans Konbini, Keiko et Shiraha sont confrontés au jugement de leur entourage car, au Japon, être célibataire à 35 ans et avoir un petit boulot à temps partiel ou ne pas travailler : ce n’est pas acceptable. Il faut pour une femme de cet âge : être mariée, avoir un enfant, ou en cas de célibat, avoir une belle situation professionnelle.
Seulement, pour Keiko, travailler partiellement, vivre au rythme du Konbini : cette routine répond aux attentes de la société, selon elle, et elle lui convient. Cette routine est même essentielle. Tous ces bruits, toutes ces lumières et ces odeurs animent Keiko. Comment pourrait-elle exister autrement ?
Mais, peut-elle ignorer inlassablement le regard des autres ?
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Murata, Sayaka. Konbini. [Konbini Ningen]. Trad. du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon. Éditions Denoël, 2018. & d’ailleurs. 128 pages. ISBN : 9782207137208
[…] du soir en été • blogue littéraire 
Il me tente depuis un moment. Merci pour ton avis.
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Avec plaisir !
Je t’en souhaite une bonne lecture.
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Merci 🙂
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Il me semble intéressant ! Merci, et bon week-end !
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Effectivement, il l’est. 🙂
Belle semaine!
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Je ne connaissais pas ce roman mais il m’a l’air d’être une réflexion très intéressante sur ce qu’attend la société de ses citoyens.
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Exactement, cela. 😊
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Une amie me l’avait prêté, mais je lui avais rendu sans avoir eu le temps de le lire, merci pour ta chronique !
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Plaisir !
Peut-être auras-tu l’occasion de le lire, un de ses quatre. 😉
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J’ai toujours bien aimé la littérature japonaise donc je lirai sans doute ce livre un jour. Merci de cette chronique !
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Je connais ton affection pour cette littérature 🙂 et je dois bien avouer qu’elle est très apaisante.
Il y a un roman que j’ai lu cet automne qui m’a énormément plu, l’autrice est indonésienne, mais vit au Japon et l’histoire de ce roman se déroule au Japon, là encore l’ambiance y est douce, reposante malgré le côté sombre de l’histoire. Le titre du livre : Lune d’automne de Clarissa Goenawan.
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Merci Éléonore pour ce conseil de lecture ! Je ne connais pas cette écrivaine indonésienne et je vais prendre note de son nom. C’est vrai que la littérature japonaise est assez calme… Peut être l’influence du zen 🙂 belle soirée à toi !
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Allez hop sur ma liste : je sens que je vais aimer. Merci !
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Oh ! Bonne lecture, alors.
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