Il me faut quelques secondes pour me remettre de cette lecture. Surtout de la fin. Légèrement inattendue. Je suis toute retournée. Pourtant, il y avait des signes, des indices semés çà et là… qui préparaient cette fin.
Quelques jours…une semaine est passée depuis ma lecture. Difficile de trouver les mots sur cette histoire qui résonne un peu avec la mienne.
Des nouveaux départs.
Partir et recommencer,
ou simplement continuer, autrement.
Nadia vit ces expériences.
Elle doit penser aussi à son fils, Louis,
et veiller sur Angela, sa mère malade.
Quand les beaux jours reviendront-ils dans la vie de Nadia ?
Quand s’autorisera-t-elle à être elle-même ?
Partir, fuir.
Continuer sans ces êtres chers.
Quand Guillaume s’autorisera-t-il à être lui-même ?
Quand osera-t-il un nouveau départ ?
Comme nous ,
ces personnages souffrent,
aiment et ont aimé,
Comme nous,
Nadia, Guillaume et leurs proches, vivent !
Ils semblent si réels…
Il me faut quelques secondes pour émerger de cette histoire, fictive. Même si je connais ce Grenoble conté, même si comme Nadia, je vis un nouveau départ et fais mes « adieux » à certains êtres. Les similitudes s’arrêtent là.
Nadia et Guillaume sont confrontés à la mort, au deuil.
Comment se relèveront-ils ?
Et l’amour, après tant de blessures et de souffrance, l’espèrent-ils encore
?
Bien sûr, Sandrine Meilland-Rey répond à toutes ces questions. Avec finesse et justesse.
Si les thèmes sont sombres, Sandrine a su donner une certaine lumière à son roman, grâce à ces lieux bordés par la mer : Marseille et La Corse ; grâce à cette nature épanouie de fin de printemps et de début d’été ; j’ai été sensible à cette analogie : l’éveil des personnages et celui de la nature.
J’ai aimé connaître le passé des uns et des autres – ces petites histoires qui s’imbriquent à la principale –, j’ai aimé l’évocation du déracinement, l’importance du lieu afin d’être mieux. J’ai aimé ce roman particulier, semblable aux romans sur la résilience mais si différent par sa fin, par le choix du bonheur.
Enfin, en quelques mots et avec poésie :
Il y a la mort,
mais aussi l’amour.
Il y a les douleurs,
et les bonheurs.
Il y a la souffrance,
et l’espérance.
Il y a l’amertume,
mais aussi la mer et l’écume.
Et il y a le choix
celui du bonheur
ou du malheur.
Il y a tout cela
dans Le Choix du bonheur.
(Je remercie chaleureusement Sandrine Meilland-Rey pour l’envoi de son livre et sa patience entre la fin de ma lecture et la publication de cette chronique)
—
Sandrine Meilland-Rey, Le Choix du bonheur. Librinova (Auto-édition), 2021. 326 pages. ISBN numérique : 9791026292586. ISBN : 9791026292593

Jolie chronique et j’ai aimé les notes poétiques de la fin 🙂 Contente de savoir que ce roman a trouvé des échos dans ta vie actuelle, Eléonore, avec le thème du départ. Belle journée et bon week-end 🙂
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Merci beaucoup, Marie-Anne.
J’aime les romans pour cela : histoire fictive qui résonne avec une histoire réelle.
Très bon dimanche à toi. 🌿🌺
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Quel beau partage !
Merci Eléonore 🙏🌊⚓⛵
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Merci Eveline 😊
Bises de Breizh (historique. Du temps, où Sant-Nazer était bretonne).
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Beau 1er mai Eléonore 😙
Sant-Nazer 💙
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Quelle belle chronique ! on ressent à quel point ce livre t’a touché.
Je me le note et te remercie pour la découvert.
Bonne journée
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Merci beaucoup.
Je t’en souhaite une belle lecture.
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