La mort, en parler, est devenu presque tabou, alors aborder la vie après la mort… Quant au deuil d’un être cher, on le vit comme on le peut, mais surtout dans son coin.
À défaut de pouvoir échanger sur ce thème, de partager son expérience, ses douleurs et sa peine… il nous reste les livres. Il y a celles (et ceux) qui les écrivent comme Sophie Waxin, et il y a celles (et ceux) qui les lisent dont je fais partie.
Pour me guérir, elle devait mourir est un témoignage, je dirais même une longue déclaration d’amour de Sophie Waxin adressée à sa mère. Elle nous raconte comment la mort de sa mère a chamboulé sa vie.
Les mots sont à la fois durs et tendres, ils contiennent tout l’amour que porte Sophie pour sa mère mais aussi toutes ses souffrances passées. C’est un témoignage très personnel, presque intime : Sophie Waxin se livre sans filtre. Son récit, à mes yeux, avait tout pour être écrit sous la forme d’un journal intime… ainsi le niveau de langage et le ton employés ne m’auraient pas autant gênée. C’est dommage.
Les thèmes abordés sont très intéressants, enrichissants car, Pour me guérir, elle devait mourir traite également de la maladie dont souffre Sophie : ataxie de Friedreich. Une maladie génétique rare.
Le récit de Sophie Waxin m’a ramené à mes treize, quatorze ans, période à laquelle commença mon questionnement, mon intérêt pour la mort, la fin de vie et l’expérience de mort imminente. Des ouvrages tels que La traversée (Philippe Labro), Les Thanatonautes (Bernard Weber), Les mort nous parlent (François Brun) m’ont éclairée sur ces sujets. Depuis, je n’ai cessé de me documenter, mais je me suis éloignée de l’aspect « ésotérique » et me suis désintéressée de l’au-delà pour mieux me recentrer sur la fin de vie, la mort et surtout le deuil.
Mon regard a changé. Ma réflexion s’oriente plus vers des ouvrages philosophiques, de sciences humaines que de sciences occultes. C’est pourquoi le livre de Sophie Waxin ne m’a que partiellement intéressée.
Pour me guérir, elle devait mourir. Sophie Waxin. Auto-édition, 2021.
ISBN numérique 979-10-262-8247-1

Je ne pense pas le lire, la thématique me mettant mal à l’aise mais l’ouvrage a l’air d’offrir un témoignage très humain…
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La mort et le deuil te mettent mal à l’aise ?
Oui, il est très humain.
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La mort oui, depuis que je suis enfant, c’est un thème assez difficile pour moi..
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Le sujet de la vie après la mort est intéressant mais apparemment tu as été déçue par l’écriture de ce livre. Et puis l’ésotérisme n’est pas vraiment attirant pour moi…
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En résumé, c’est cela. Excepté la vie après la mort qui ne m’intéresse guère. Je préfère me concentrer sur les tout derniers instants de vie et sur le deuil.
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Oui je comprends. On envisage la question de différente manière selon l’âge qu’on a et si on est croyant ou pas. Du moins je suppose.
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