Depuis quelques jours déjà, je repousse l’écriture de cet article. Pourtant, j’ai énormément aimé ma lecture et l’histoire est magnifique. Alors, ce sera un avis express.
Le contexte
Années 1920. Alaska. Grands espaces. La vie y est rude et rudimentaire.
L’ambiance
Sombre et lumineuse à la fois. Légèrement fantastique, magique. Froide par le climat, mais douce et chaleureuse par les relations entre les personnages. Il y a la solitude, le silence et le calme. Il y a de l’angoisse.
Les personnages
Mabel et Jack s’installent en Alaska pour oublier la perte de leur enfant et tenter de repartir à zéro.
Mabel, enfermée encore dans son chagrin, reste sensible. Elle travaille dedans, dans la cabane (cuisine, ménage, lessive…).
Jack, taiseux mais tout aussi sensible, travaille dehors, aux champs.
D’autres personnages apporteront du réconfort, du soutien et de la joie au couple.
L’écriture
Poétique et fluide. Descriptions détaillées. Dialogues ni trop ni pas assez. Le rythme s’accorde parfaitement à l’histoire.
Mon ressenti
Une très jolie histoire, tragique, certes. Elle donne envie de vivre de l’essentiel, mais pas en Alaska (trop glacial). J’ai aimé le style et l’univers d’Eowyn Ivey. Je suis curieuse de découvrir son deuxième roman, Au bord de la terre glacée.
Un livre idéal pour l’hiver. J’aurai plaisir à le relire.
La fille de l’hiver, Eowyn Ivey
Traduit par Isabelle Chapman (anglais, États-Unis)
Éditions France Loisirs, 2012
ISBN. 9782298060416

Il paraît que beaucoup de couples qui perdent un enfant finissent par se séparer. C’est sûrement un deuil très dur et impossible à faire. Bonne journée Éléonore et merci pour cette chronique.
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Et d’autres résistent… mais chut ! (je n’ai rien dit. Sourire).
Oui, cela doit être très compliqué à surmonter comme épreuve.
Belle journée à toi, Marie-Anne.
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Très envie de me plonger dans l’univers de neige, de lumière, de douleur, de calme, de solitude et de douceur que tu décris si bien. Je ne connaissais pas Eowyn Ivey mais en lisant ta chronique, j’ai ressenti toute l’urgence de découvrir ses livres. Ses titres mêmes (La fille de l’hiver – Au bord de la terre glacée) me font rêver… Merci, Eléonore, pour cette très belle idée de lecture !
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Je te souhaite une très belle découverte de l’univers d’Eowyn Ivey. 🙂
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